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bienvenue sur mon blog la sirène revient sur la terre ferme 18 septembre 2009 « c’est décidé, j’arrête », voici ce que déclare aujourd’hui l’ex championne de natation laure manaudou dans les colonnes du parisien. sa pause, décidée en janvier 2009, s’est transformée en arrêt définitif. a 22 ans, la tête hors de l’eau, laure manaudou semble découvrir la vraie vie : « c’est bête, mais prendre le temps de me maquiller ou de me coiffer, ce sont des choses que je ne pouvais pas faire quand je nageais deux fois par jour ». libérée de ses entraînements spartiates orchestrés par le désormais médiatique et guignolisé philippe lucas, l’ex-nageuse regrette cependant d’avoir quitté prématurément l’école à 14 ans et de ne pas avoir fait d’études. la machine à faire des champions s’est enrayée juste à temps pour laure manaudou… celle-ci peut enfin se construire sauf si elle ne donne trop de grain à moudre à une autre machine, plus impitoyable encore, la machine médiatique. mais ça, c’est une autre histoire. posté dans non classé | aucun commentaire » la kitshitude 17 septembre 2009 le nouveau site de l’association de ségolène royal, désirs d’avenir suscite un véritable buzz sur internet. certains internautes se sont même demandés s’il ne s’agissait pas du site des témoins de jéhovah. on peut les comprendre quand on regarde la page d’accueil présentant un décor céleste éthéré où l’on s’attend à voir sainte ségolène descendre des nuées pour annoncer la bonne parole à ses frères socialistes. quand on sait, selon l’express, que ce site a été réalisé par andré hadjez, compagnon de ségolène pour un montant de 41 860 euros, il y a de quoi en effet, monter au plafond. en tous les cas, ce site est l’occasion pour les internautes d’exercer leurs talents de parodie… occasion rêvée de se détendre en temps de crise. posté dans non classé | aucun commentaire » de la régularité… 15 septembre 2009 au coeur de ces jours qui passent et qui ne se ressemblent pas, il y aurait tellement de choses à dire et à écrire que c’est souvent l’apathie qui gouverne nos actions atrophiées. etre régulier dans la rédaction quotidienne d’un blog, ça ne s’improvise pas, comme vous pouvez le constater. pourtant, ce besoin d’observer, de dire, et d’écrire sur le monde demeure impérieux. ces quelques lignes, en forme de résolution, voudraient en être le signe et la promesse. posté dans non classé | 1 commentaire » les médias français sont-ils indépendants? 16 juillet 2009 voici ci-dessus la note d’entretien rédigée pour mon grand oral de sciences-po. bonne lecture… pour beaucoup de citoyens, l’indépendance des médias en france serait menacée. c’est en tous les cas ce que révèle le sondage réalisé pour le journal la croix en janvier dernier [1] . a la question : « croyez-vous que les journalistes soient indépendants ? », la majorité des personnes interrogées pensent que les journalistes ne résistent pas à la double pression de l’argent et du pouvoir politique. la démocratie, dont la bonne santé se jauge au degré d’indépendance de ses médias serait-elle donc en péril ? au-delà des débats passionnés et d’un état des lieux superficiel, qu’en est-il de cette double dépendance financière et politique ? il nous faut en faire le diagnostic avant de nous interroger sur les autres terrains de dépendances qui cachent les enjeux d’une indépendance renouvelée. diagnostic d’une possible dépendance médias et pouvoir politique « je t’aime, moi non plus » : telle est l’expression pouvant convenir parfaitement à la relation de « frères ennemis » [2] entretenue entre le pouvoir politique et le quatrième pouvoir. ils sont tout d’abord frères car ils sortent des mêmes écoles, proviennent généralement d’un milieu plutôt intellectuel parisien et il est fréquent de les croiser aux mêmes tables. tandis que le journaliste se ferait le « porte-parole » du politique, ce dernier nourrirait le premier des indiscrétions du pouvoir, servant à alimenter son journal. selon patrick eveno, les politiques réussiraient ainsi « à fixer l’agenda médiatique en faisant parler d’eux quand cela les arrange » [3] . lors de la dernière campagne présidentielle, françois bayrou n’hésita pas à dénoncer, sur le plateau du journal télévisé de tf1, un pouvoir médiatique, qui, guidé par les puissances occultes du pouvoir, aurait « orchestré un choix dicté à l’avance ». il dénonçait en fait le travestissement d’une information politique impartiale en une habile stratégie de communication politique s’appuyant sur les relations d’amitiés entretenues avec les grands médias. cette communication politique, induisant une maîtrise de la parole et de l’image, aboutit à ce que m. reymond et g. rzepski appellent une « personnalisation médiatique » conduisant, par une relation de cause à effet, à une « personnalisation électorale » [4] . pour autant, l’inimitié existant aussi entre médias et politiques, empêche de confondre l’influence qu’exercent les politiques à l’égard des médias avec une mainmise. en effet, selon françois hollande : « le journaliste fait toujours passer une bonne information avant un bon ami. » [5] en dehors de cas particuliers, la majorité des journalistes ne sont pas dans une situation de connivence et effectuent leur travail avec probité et professionnalisme. la dépendance politique des journalistes semble être ainsi plus de l’ordre du fantasme que de la réalité. nous ne serions plus en effet, selon alain duhamel, dans une situation comparable à celle de la presse pourrie d’avant guerre où les journalistes politiques se faisaient littéralement « acheter ». aujourd’hui, ce qui ferait la différence, ce serait la rigueur journalistique : « la prime » irait ainsi « au professionnalisme, au travail à l’enquête ou à l’analyse, au commentaire, le contraire même de l’obédience, de la sujétion, de la dépendance » [6] médias et pouvoir financier les médias s’inscrivent, comme tout produit de consommation, dans la loi de l’économie de marché dont l’objectif est de dégager un maximum de profits. cependant, l’information a toujours été considérée comme jouissant d’un statut noble que le pouvoir ambivalent de l’argent ne pouvait que corrompre. dans l’inconscient journalistique, le pouvoir de l’argent s’opposerait donc à cette mission d’intérêt public de l’information qui serait libre de toutes entraves, y compris financières. cette haute idée de la presse s’est notamment forgée à la libération, contre une presse collaborationniste et corrompue. ainsi, dans la constitution de la presse d’après guerre, l’etat veilla à ce que les entreprises de presse ne soient pas trop puissantes. même si de grands groupes se sont constitués depuis et que l’on crie souvent à trop de concentrations, ils demeurent parcellaires en comparaison à d’autres pays d’europe. pourtant, il est de bon ton de s’insurger contre le mélange des genres lorsque de grands groupes industriels se « payent » des médias qui, d’ailleurs, ne sont pas pour eux des activités immédiatement rémunératrices. lorsque bernard arnault, le patron du groupe lvmh, devient propriétaire des echos , serge dassault du figaro et e. rothschild l’actionnaire majoritaire de libération , les diverses rédactions concernées se demandent si elles peuvent continuer à demeurer impartiales. on peut comprendre cette inquiétude quant on sait que ce même rothschild déclarait le 30 septembre 2005 : « pour qu’un journal se vende bien et soit un bon journal, il faut s’intéresser au contenu, à la qualité des articles […] je crois que c’est une vision un peu utopique de vouloir différencier rédaction et actionnaire. » [7] si l’on est en droit de s’insurger à la lecture de ces propos, on peut néanmoins se demander si libération existerait encore aujourd’hui sans la présence de cet actionnaire au sein de son capital. les médias doivent en fait conjuguer une double nécessité : celle de l’indépendance et celle de la rentabilité. pour se développer efficacement ils ne peuvent donc ignorer l’apport financier de ces groupes industriels, sur